Fraîche, ma brève !! Qui n’en veut ??

mardi 11 février 2014, par Dominique Villy

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alors, t’as passé une bonne semaine ? Tes élèves t’ont pas fait de misères ?
Oui, tiens, à propos, faut que je fasse opérer ma chienne !

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Tu vois, c’est quand même toujours inquiétant …
Oui, bien sûr. Mais quand quand y a rien, y a rien, et quand y a quelque- chose, y a quelque- chose !

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Elle commente un article du journal :

Mais pourquoi ils violent des filles ? C’est tellement plus facile de demander gentiment !

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Une mémé du secours catholique entre dans le bar pour quêter.

Un compère :

C’est une annexe du Vatican, ici, maintenant ?

Le serveur :

C’est pour les enfants nécessiteux de la mafia !

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Pour rentrer, il a fallu que je prenne les petites routes...tu comprends, avec tout ce que j’avais bu...Ah ! C’est emmerdant : je suis seul à conduire !
Ta femme a pas le permis ?

Non. Mais de toute façon, elle boit autant que moi !

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Je vais peut- être aller à Florence.
Qu’est- ce que tu veux aller foutre à Florence ?
Ben je voudrais bien y aller une fois avant de crever !
Bah ! Tu vas tous nous enterrer !!!

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Le Dick Rivers du pauvre...

Ses courtes jambes maigres et arquées poussent à longueur de journées ses boots effilées à travers la ville.
Son Perfecto serré sur une poitrine qu’on devine concave le préserve des rigueurs du climat d’un bout de l’année à l’autre.
Sa chevelure plus sel que poivre tombe sur sa nuque à la manière d’un footballeur allemand sur le retour.
Légèrement voûté, il traverse la place comme une ex- idole qui aurait arpenté la scène chaque soir et qui chercherait, bien des années après, le contact familier des planches...sans le retrouver...

Il mâchonne son chewing-gum- ou sa rancœur- en permanence...

Chaque fois qu’on se croise, il me jette un regard haineux...comme s’il savait que j’allais écrire sur lui !

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Le cuisinier entre dans le bar pour prendre son service.