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VRAC, par la Compagnie Teraluna : Répétition colonelle...

mardi 13 octobre 2015, par Dominique Villy

VRAC, représentations 14, 15, 16 et 17 octobre 2015.

Le passé n’est jamais mort, il n’est même pas passé.

William Faulkner

Vrac est une histoire fantastique qui raconte une succession de souvenirs d’une jeune femme ordinaire.

Suite à l’annonce d’une nouvelle inattendue, Marie Camille prend la fuite. Assise sur un banc, face à elle-même, elle replonge dans ses souvenirs. Accompagnée par deux personnages issus de son imagination, elle convoque son enfance, son adolescence, sa famille, et ses fantômes.

Comme dans Alice au pays des merveilles, il existe plusieurs lectures possibles de l’environnement spatial de l’héroïne. Ce peut être un lieu surréaliste, ou un endroit inquiétant dans lequel le personnage phare est pris au piège, un temps où la logique a été abandonnée.

La projection d’images au lointain et la présence de masques accentuent cette ambiguïté.

Cette création interroge sur la place des souvenirs dans nos vies, sur notre capacité à convoquer en nous, consciemment, le passé, à le faire revivre, à nous y plonger ou à le faire ressurgir.

Nos souvenirs, quels que soient leur couleur et leur temps, nous racontent qui nous sommes. IIs circulent en nous et autour de nous, ils jaillissent parfois comme des instantanés. Ils font et sont notre patrimoine, notre identité.

Une question se pose alors : Est-il plus prudent de faire appel à nos souvenirs  ?

Pour écrire Vrac, plusieurs disciplines sont convoquées : Le théâtre, la danse, la musique et le chant. Vrac emprunte à tous les registres de la scène, afin de dépouiller cette création de la cohérence d’une narration traditionnelle et de mettre en relief l’onirisme, la jubilation et la surprise tout au long du spectacle. Une succession de moments écrits sous la forme d’une partition pour trois interprètes. Il s’agit donc pour Sébastien Barberon, auteur de la pièce, de s’intéresser à une nouvelle forme d’écriture pour le plateau, prenant en compte ces différents paramètres. Une écriture, qui plus est, dans laquelle les mots, les rythmes et la respiration sont pris en compte.

Avec Charlotte Dumez, Sébastien Barberon, Pascal Mathieu

Lumière : Catherine Chaveriat

Son : Marc Barberon

Costumes : Florence Bruchon

Petit Théâtre de la Bouloie Octobre 2015

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