Carnage nocturne.
Nous habitions alors un appartement très vaste et un peu sombre, aménagé dans le grenier d’une demeure bourgeoise du début du siècle dernier, à la campagne.
Les poutrages de la charpente traversaient l’immense pièce à vivre, régal des gamins de passage qui s’ingéniaient à y grimper. Je ne m’opposais pas à ces acrobaties : les mômes remportaient chez eux les souvenirs de belles parties de chasse aux pirates, ainsi que, collées à leurs vêtements, les toiles d’araignées que mes balais ne (...)