Voilà, c’est un homme qui lave une vitre. Une vitrine plutôt, grand modèle. C’est Claude. Corps d’arbalète, grosse pêche. Il enduit, il applique, il imprègne, il nettoie, il racle, il se vautre, il épuise, s’épuise, sèche, s’assèche, va au bout de la propreté, de la transparence, comme si, à l’intérieur de lui-même quelque chose voulait devenir aussi radical et prodigieux que le passage de la lumière.
En vérité, c’est peut-être son âme qu’il lave. Ou bien, il fait de la place pour quelque chose.Va savoir. Et (...)