Œil de DOM

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• Mercredi 25 novembre 2020.

  25 novembre 2020, par Dominique Villy

  Gardiens de la paix.
  Ils devraient être l’honneur de la République.
  Gardiens de la Paix.
  Fonctionnaires sur qui on devrait pouvoir compter. Souvent on le peut. Défenseurs, protecteurs, remparts contre les agressions et les dangers en tous genres.
  Une fois de plus cette profession noble est piétinée, salie, conchiée par une brochette de fringants voyous accrédités par une hiérarchie boueuse.
  Parmi ces stupides représentants de la force publique, certains ont des grands-parents qui ont subi la (...)

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• Mardi 24 novembre 2020.

  23 novembre 2020, par Dominique Villy

  On avance lentement vers la fin de la troisième semaine de confinement. Sans s’y habituer. La mort dans l’âme. Les journées se passent, celle-ci identique à la précédente, la suivante identique à celle-ci. Rien de reluisant. Rien d’excitant. Et cependant on avance. Lentement.
  Ce soir la parole du monarque tombera. Pas de très haut.
  Trop de mensonges tuent la parole qui tombe. Trop de mensonges rabotent le piédestal. Trop de mensonges finissent par ne plus passer inaperçus.
  Trop d’inexactitudes, on (...)

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• Lundi 23 novembre 2020.

  22 novembre 2020, par Dominique Villy

  C’était prévisible.
  Forts de cette nouvelle loi qui interdit de diffuser des photos d’eux en train de faire le sale boulot
  (Attention ! Je ne les mets pas tous dans le même sac ! Pas d’embrouille, hein !)
  les policiers et gendarmes malhonnêtes ou tout simplement stupides (pourquoi n’y en aurait-il pas dans ces professions, il y en a partout, des bas de plafonds) commencent à faire parler d’eux à propos des abus de verbalisations dont ils se rendent coupables.
  Les amis sommés d’ouvrir le coffre de (...)

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• Dimanche 22 novembre 2020.

  22 novembre 2020, par Dominique Villy

  Affalé dans le canapé, je m’octroie une pause bienvenue.
  Une jolie pile de romans suédois à portée de main, mais elle attendra un peu. D’abord un café, puissant, parfumé. Puis je m’y remets.
  L’ordi ronronne gentiment, comme un matou repu. Il brasse et mouline les données que je lui mets en pâture depuis quelques semaines. C’est un recherche à propos des compagnies de théâtre de rues que je fréquentais assidûment depuis un quart de siècle, jusqu’à l’entrée en scène de cette saloperie de virus.
  Compilation, (...)

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• Samedi 21 novembre 2020.

  21 novembre 2020, par Dominique Villy

  Ça y est, ils ont gagné. C’est le week-end, et je ne vais même pas avoir une paix méritée. Ils m’ont mis en colère. Je la sentais monter. J’espérais secrètement une rémission. Une courte rémission. Manière de me régénérer. Raté. Et là, ils s’y mettent tous. C’est du harcèlement.
  Ils sont en train de nous en faire tout un fromage. Quand je dis « ils », je pense à tous les bien pensants, les donneurs de leçon, les ayatollahs débâchés, les jésuites de tous bords, de toutes obédiences.
  « Amazon, c’est CACA » !
  C’est (...)

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