Mercredi 14 novembre 2012.
C’est le matin.
Je prends un café à ma terrasse favorite, Place de la Révolution. Le soleil commence à percer le brouillard, des lambeaux de bleu zèbrent le ciel, il fait bon. Je jacasse avec deux ou trois habitués, je réponds aux vannes du serveur, particulièrement en verve ce matin. Je tente de lire un article de Libé.
Et tout à coup la musique monte de je ne sais où.
De la vraie musique.
Pas de la musique en boîte.
Une guitare, des percus et deux voix.
Je me tors le (...)