Deux femmes et un homme dansent sur l’eau, sur un plateau-radeau, mouvant en fonction des mouvements.
L’eau est comme un champ électrique où les personnages ne cessent de rechercher des situations d’intimité, de distance, de compromis, de fusion et de conflit.
Révélateur des corps et des imaginaires aquatiques, le spectacle dérive devant nous, tantôt en suivant le courant, tantôt en s’y heurtant (...)
Œil de DOM
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Tous ces objets cassés sont sortis d’une benne à ordures et transportés à la force des bras d’individus fragiles, à la volonté inébranlable.
À pas lents et hésitants, le visage couvert de poussière, le clown, le gendarme, la prostituée, le poète et les autres (se) traînent et posent les déchets sur le bitume transformant l’espace en décharge.
Dans le silence hurlant de sons, de débris raclant le sol, de chocs et de (...) -
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Duo de corps, on lit sa rondeur à lui, sa délicatesse à elle.
Il s’effondre, fracassant, pendant qu’elle fait corps avec le bitume ou s’enroule autour d’un réverbère.
Leur bande sonore : la respiration d’un bus, une porte qui claque, la radio du boulanger.
Ils respirent la rue, embrassent les contours d’un trottoir, observent, immobiles, un pigeon.
Ils s’enchevêtrent, prenant appui l’un sur l’autre, l’un sous (...) -
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9 mai 2020, parIl s’agit de mettre en scène l’aliénation collective qui fait de chacun un bourreau et une victime, de montrer comment la crainte de l’exclusion, les rapports de rivalité, les comportements narcissiques et égocentriques détruisent la personne.
Plus de perspective, plus de recul : s’en sortir, rester dans le coup et finalement aveugle aux autres, replié sur soi, sur sa misère sociale.
Le groupe, dans une sorte de transe collective, va explorer les formes de cette aliénation mentale, dans la mécanique (...)
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