Journal de confinement, page 1...

Le coronaMinus a attaqué.

Jusqu’au samedi 14 mars, le ministre de l’éducation soutenait mordicus que jamais, Ô grand jamais, les écoles, collèges, lycées, universités et grandes écoles ne fermeraient. Nos gouvernants clamaient que le scrutin du dimanche 15 mars serait maintenu, quoi qu’il arrive, et que les bureaux de vote seraient équipés de lavabos, flacons de gel hydro alcoolique, et que tout se passerait pour le mieux.
Rien vu de tout ça au bureau 206.

Lundi 16, 20 heures.

Le président prend la parole.
C’est la guerre, il le répète 14 fois.
Il ne prononcera jamais le mot confinement, mais les gens sensés comprennent qu’il va falloir rester à la niche dès le lendemain à midi. Une note sera sur le site du gouvernement dès demain, fixant les sorties possibles du domicile.
Mardi matin, ciel radieux. Je pars faire une boucle d’une cinquantaine de kms à vélo...pendant que c’est encore possible.
Les badauds se ruent dans les magasins pour remplir des caddies de nouilles, de riz et de pq. Panique à bord.
L’invitation passée à Martine et Laurent, pour ce soir, à été ajournée.

Sommeil de plomb...