Œil de DOM
Se coucher tard nuit. Me lever matin m’atteint.

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Dernier ajout : 5 juin 2023.

Articles de cette rubrique

  • Soldes blues...

    17 janvier 2013, par Dominique Villy

    Soldes blues...
    Une paire de jolies bottes,
    de si seyantes culottes,
    ces merveilleux balconnets
    pour y serrer mes nénés.
    J’veux tout,
    j’veux tout !
    Cette petite jupette,
    cette douce étole,
    ces bas pour mes gambettes,
    ce haut pour faire la folle.
    J’veux tout,
    j’veux tout.
    Ce pull en cashmire,
    est fait juste pour moi ;
    Encore et encore je me mire
    et je sens monter l’émoi !
    J’veux tout,
    j’veux tout.
    Ce superbe pantalon
    qui moule mes fesses
    me vaudra douces caresses
    de plus d’un (...)

  • Voisin de table...

    16 décembre 2012, par Dominique Villy

    Il s’installe à la table voisine de la mienne. Il pose son sac. Il sort ses lunettes de sa poche de veste. Il en déplie méthodiquement les branches, inspecte les verres, semble satisfait et les pose sur la table, bien parallèlement au bord.
    Il quitte sa veste. Il la plie en deux, la place sur le dossierr de la chaise, il la lisse d’un geste soigneux... un tout petit peu trop soigneux peut-être …
    Il quitte sa casquette, la pose sur la banquette, bien alignée aux rayures du skaï.
    Le serveur (...)

  • M’en fous, des bêtes !

    10 décembre 2012, par Dominique Villy

    C’est un texte que j’ai retrouvé dans le fond d’un tiroir, à la faveur des grands nettoyages d’automne. Il doit bien dater de vingt ans maintenant... Evidemment, rien n’est inventé !!
    M’en fous, des bêtes. Elles me sont toutes indifférentes. M’intéressent pas. Permettez que Je ne joigne pas ma voix au concert des bêlements ordinaires. Rien à cirer, des chats pelés abrutis de croquettes prédigérées, des cabots fourbes et dégénérés qui tapissent les trottoirs de ma ville d’étrons gluants, des vaches folles (...)

  • Le Gouilland

    3 décembre 2012, par Dominique Villy

    Mais qu’il est CON !
    Le Gouilland(*) déjeune en compagnie de sa fille dans un troquet bisontin.
    Quoi qu’occupé à laisser la petite picorer dans son assiette, il est incommodé par une odeur de brûlé. Les incendies volontaires étant en recrudescence à Besançon depuis quelques mois, il s’inquiète.
    Un coup d’œil ici, un coup d’œil là, un mot à la serveuse... Non, le feu n’est pas dans les murs ; il doit cependant être proche.
    Repas avalé, les deux partent à travers les rues du centre ville. À l’opposé du (...)

  • La vie des grands fauves

    2 décembre 2012, par Dominique Villy

    Il est fébrile.
    Il jette des regards anxieux dans tous les recoins du lieu.
    Il est à l’affût.
    Tout à coup son visage s ’éclaire ; il affiche un large sourire : il l’a repéré !
    Il ne lui reste qu’à attendre son heure. Il en ronronne d’aise.
    Il attend...
    En embuscade, l’œil mi-clos, il savoure déjà l’instant où il mettra sa grosse patte dessus !
    Il est sûr de son fait : il l’aura !
    Brusquement, il frémit.
    L’issue est proche. Il se ramasse sur lui-même, prêt à la détente. Les jarrets tendus, il vit déjà le (...)

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