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lundi 3 décembre 2012, par
Mais qu’il est CON !
Le Gouilland(*) déjeune en compagnie de sa fille dans un troquet bisontin.
Quoi qu’occupé à laisser la petite picorer dans son assiette, il est incommodé par une odeur de brûlé. Les incendies volontaires étant en recrudescence à Besançon depuis quelques mois, il s’inquiète.
Un coup d’œil ici, un coup d’œil là, un mot à la serveuse... Non, le feu n’est pas dans les murs ; il doit cependant être proche.
Repas avalé, les deux partent à travers les rues du centre ville. À l’opposé du quartier du restaurant, l’odeur persiste, et se fait plus nauséabonde : l’incendie doit être de taille.
Cependant nulle sirène, nulle agitation... Bizarre.
Ce n’est en rentrant chez lui que Le Gouilland(*) se rend compte que l’ écharpe qui le garantit contre les rigueurs du climat se consume doucement mais sûrement.
Mais qu’il est CON !!!
Le Gouilland : Surnom savoureux donné par son père il y a presque quatre décennies à un gaillard qui m’est cher !